Le commencement
Vénérés, adorés.
Ils sont les dieux à la face de sang, ils sont les conquérants Mayas, Aztèques Incas. Ils sont le berceau des sacrifices, de l’adoration que leur porte leurs fidèles. Minuscules humains qu’ils adorent. Mais le règne s’achève quand des inconnus foulent la terre sacrée et saccagent. Les temples tombent, les idoles ne se relèvent pas.
Peuple massacré. Ils n’ont plus de fidèles pour faire vivre leur mémoire, plus personne pour assurer leur règne. Plusieurs se réunissent, proposent la fin, l’anéantissement des cycles qu’ils ont maintenu. Plus assez de pouvoirs. Devenus pauvre de leur divinité.
Tezcatlipoca lève le poing, ordonne la
formation d’une armée, d’un groupe. De tous
ces anciens dieux cherchant la fin des destructeurs, des nouveaux croyants. Les moyens abordés
La violence est leur maitre mot.
La violence gouverne leurs actions. Ceux qui se sont réunis autour de Tezcatlipoca ne craignent pas l’usage de la force, l’abus de leurs maigres pouvoirs.
Qu’importe les religions, qu’importe d’où ils viennent, c’est le sang qui appelle les membres de cette armée, forge leur union. Ils ont investi de nouveaux lieux, se sont faufilés au cœur des vies humaines.
Ils sont la violence, l’envie, la vengeance. Ils sont le sang ruisselant sur les pavés, ils sont les juges, les accusés, les jurés. Ils sont la justice, leur justice.
Ils frappent sans distinction, n’ont que dégout pour la race humaine, ces cancrelats ayant oublié leur passé.
Où les trouve-t-on ?
Les premiers se sont logés au cœur de la justice, entre les mailles de ces lois nouvelles.
Ils peuvent être juges, avocats. Mais
beaucoup se sont faufilés au cœur de la noirceur, à la crasse des ruelles. Ils sont ce qu’on nomme le
marché noir, ils sont ce qu’on chuchote et obtient après avoir vendu son âme.
Des combats illégaux, des armes, des réseaux de prostitution. Ils se sont érigés sur les flammèches des vices humains, c’est de là qu’ils tirent leurs ficelles et articulent les marionnettes. Ils offrent, observent et attendent les coups.
Ils sont les serpents de la société, ce mal nécessaire.
Les valeurs à défendre
Le sacrifice de soi, la capacité à aller au delà de ses forces. Ils prônent des valeurs disparues, piétinées depuis des siècles. Ils voudraient qu’on les vénère alors qu’on les moque, qu’on les a oubliés, relégués au second plan des dessin-animés.
Ils défendent la violence, la valeur du sang. Ils défendent leur nom, et saccagent les réticents sur leur passage. Ils sont
les destructeurs, ceux ayant oublié le pardon. Pour eux, il y a les justes, et les mauvais, ceux que rien ne peut sauver. Ils
choisissent les rares élus, les protège, et les autres tombent au caniveau.