Ichor Gods dies |
| Sujet: I. LA GENESE Sam 8 Oct - 15:57 |
| Gods dies and everybody forget them Les raisons de la guerre
Dans les coulisses d’une ville sereine, la guerre tonne. Gronde ces dieux millénaires, ces créatures immortelles, ces héros de légende ; ils se sont exilés, ils se sont cachés, ils se sont mêlés à la plèbe de ces mortels, objets de convoitise à présent. Le mont Olympe disparu dans la souffrance d’une nouvelle ère, celle de la religion monothéiste, Dieu ne fut qu’un pour ces êtres retournant leur veste et, en Grèce, les dieux désemparés ne surent que faire. Ils virent leur paradis s’effondrer, avalanche de merveille réduit au néant de la foi gâchée. Les sacrifices envolés, les prières, les fêtes païennes interdites dans le monde entier. Les dieux et leur compagnon, déchus sur terre, hésitants, perdus, s’organisèrent. Par culture tout d’abord, ils formèrent des camps, des groupes. Au début, ce ne fut qu’une appartenance, sans raisons, juste celle d’appartenir à une même fratrie. Il fallut du temps, des siècles pour s’organiser, pour comprendre ce qui leur arrivait. Alors la réponse éclaira ces désenchantés, comme une révélation. Les hommes produisaient la foi, fruit de la puissance de ces gérants de l’univers. Sans croyances, ils s’affaiblissaient, devinrent comme eux, les hommes. A côtoyer l’humanité, les dieux prirent conscience également de leur fragilité, de leur vulnérabilité. Alors, une nouvelle aube s’illumina, quatre clans, quatre armées se forgèrent. L’un prônant la violence pour faire des hommes de nouveaux esclaves, prendre par la force cette substance invisible qu’était la foi. Le deuxième défendant ses valeurs, sa tradition, une armée de paix, de sérénité mais toujours également prônant l’honneur et la gloire. Le troisième se créa dans l’ordre, une armée naturelle, qui se présenta devant les deux autres, essaya de les rallier à leur cause : celle de la science, du progrès. Trouver peut-être un remède contre l’affaiblissement toujours plus cruel de ces êtres divins. Mais le quatrième, fourbe et perfide, ne dit rien, dans l’ombre il s’esquissa. Prendre la foi des hommes par de nouveaux moyens, ils effectuèrent une métamorphose drastique, se reconvertirent, d’un dieu de l’éclair il se releva pour devenir le dieu de l’électricité. Par cette méthode la dernière armée puisa une force pérenne, la puissance antique de leur veine. Les nouveaux dieux étaient les anciens, transformés pour sucer les pommes d’or du pouvoir. Au début, ce ne fut pas des batailles, ils essayèrent de discuter, d’argumenter, de débattre de ce problème, car beaucoup voulaient et veulent retrouver leurs berceaux, ces lieux de mythes enfermés aujourd’hui effacés. Mais, peu à peu, le dialogue sourd, muet, se voila d’un ruisseau de sang. Les batailles d’usure se poursuivent, chaque jour, des moyens abordés, ceux de la terreur, de la menace. Certains dieux n’hésitent pas à utiliser leur pouvoir contre les trois autres ennemis. Hier amis, frères. Maintenant, soldats Némésis. Tout est bon pour faire ployer les camps adverses. |
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